jeudi 1 janvier 2009

Humeur : LA MAIRIE DE PARIS AIME LES LIBRAIRIES





Il ne se passe pas de mois sans qu'une librairie d'ancien ou une bouquinerie disparaisse des quartiers parisiens.

Les facteurs sont multiples, et la mairie de Paris prétend agir en faveur des petits commerces culturels. Mais il y a loin des discours lénifiants de M. Delanoë aux actes...

Dans le même temps les crédits d'achat des bibliothèques de la ville de Paris sont drastiquement réduits (Mme Thatcher elle-même n'était peut-être pas allée aussi loin que M. Delanoë dans ce domaine !).

La culture, pour la mairie de Paris, c'est l'animation et la communication, un point c'est tout :
le 104, la Nuit blanche et Paris plages...

La mairie de Paris aime les librairies (mortes).

Vous pouvez nos adresser vos photos de librairies disparues (en précisant l'adresse et si possible le nom de la librairie)  : courriel







7 commentaires:

Anonyme a dit…

A quoi servent les boutiques de libraires puisque ces derniers vendent ( et à raison) leurs plus intéressants ouvrages par Internet ?

Chez les libraires associés a dit…

Bonjour...
Beaucoup de libraires ne vendent pas sur Internet, et surtout pas leurs meilleurs livres... Ceci dit on peut se demander à quoi servent les libraires, et à quoi servent les livres...

Anonyme a dit…

Bonjour,

La réponse est amusante. Personne ne conteste l'utilité des libraires mais leurs nouvelles façons de commerçer. Le nombre des libraires augmente mais les boutiques ferment. Sans doute sommes nous les témoins d'un suicide collectif assisté par ordinateur. Cordialement

Chez les libraires associés a dit…

Un suicide doublé d'un meurtre... Comme dans les années 70 les gens se ruaient dans les hypermarchés et pleuraient la disparition des petits commerces et la ruine des centre-villes... Quant à dire que le nombre de libraires augmente...?! Internet permet l'apparition de nouveaux vendeurs de livres, mais c'est aux dépens du métier de libraire (avec ce qu'il implique d'apprentissage, de compétences, d'échange, de transmission du savoir...). A cet égard, les nouvelles multinationales (Amazon, eBay...) et leurs sous-traitants sont eux-mêmes en train de se couper l'herbe sous le pied...

Anonyme a dit…

Le nombre des marchands de livres augmente peut-être mais celui des libraires, j'en suis moins sûr !
Faîtes une petite expérience : présentez quatre livres reliés au marchand et demandez lui s'il s'agit d'un maroquin, d'un chagrin, d'une basane ou d'un veau. Le résutat est, croyez moi, édifiant et pitoyable.
Un jeune libraire de la vieille école.

ctepatant a dit…

Une forêt brûle, j'ai les tripes en vrac et l'âme triste.
Une librairie meurt, j'ai les tripes en vrac et l'âme triste.
Ô pyromanes de tout poil, je vous hais.
Cordialement,

Anonyme a dit…

ah les beaux discours politiques ! Le pbe réside dans le choix de l'achat : où ? quand ? combien ? quel prix ? nombreux sont ceux qui veulent des commerces, des services, des produits... mais gratuitement (sauf quand c'est eux qui sont les AUTEURS... et pour vendre leurs livres ils n'hésitent pas à demander un prix supérieur à celui par les éditeurs!)